mercredi 6 juin 2012

le génocide par obéissance...

allégeance au Führer




Adolf Eichmann, maître d’œuvre de la « Solution finale », condamné à mort, termine sa lettre d’adieu, en décembre 1961, par ces mots : « Meine Schuld war mein Gehorsam. » [Ma culpabilité était mon obéissance.][1]

 
En septembre 1939, à la veille du ressac hitlérien qui allait déferler sur l’Europe, l’Eglise catholique allemande fait lire dans toutes églises du Reich une lettre pastorale, dans laquelle l’épiscopat allemand met en condition le peuple allemand et exhorte les soldats à l’obéissance au Führer : « … ermutigen wir unsere katholischen Soldaten, aus Gehorsam zum Führer ihre Pflicht zu tun und bereit zu sein, ihre ganze Person zu opfern… » [exhortons nos soldats catholiques, à faire leur devoir, par obéissance au Führer, et à être prêts à se sacrifier entièrement…][2]

Obéissance : le mot-clé avec lequel tous les criminels, et jusqu’aux pires, allaient se dédouaner devant les tribunaux morale religieuse et discipline nazie en parfait accord.

 
  
[1] Spiegel, 7 mars 1983
[2] Ernst Klee, Persilscheine und falsche Pässe. Wie die Kirchen den Nazis halfen, (1991) Fischer Taschenbuch Verlag, 2011,  P. 8

1 commentaire:

  1. ooh Lambert,

    Dat do schockéiert mech,

    Mäi Papp wor mat den Nazien zwangsrekrutéiert gin an en huet sech bis haut nët dervun êrholl

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