mardi 21 mai 2013

contre la Grande Nuit...





tu me parles des milliards d’années
de ce splendide vertigineux univers

dans les franges duquel nous inexistons
pour quelques absurdes secondes

rien n’a de consistance, tout est vain
tout est vide, mais dans tout ce rien

un fugace rien subsiste, un infime rien
qui réfute le néant : te dire je t’aime

contre la Grande Nuit, petit hoquet de troubadour



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